Placements : l’art, “comme l’or ou l’immobilier”, refuge de la crise ?

Face à la pandémie, les professionnels de l’art tâtonnent, entre manque de visibilité et adaptation de leur business pour ne pas couler. Bravant la crise, les grands maîtres de la peinture se vendent toujours aussi bien, mais on ne peut en dire autant de la création contemporaine.

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Une pièce de Max Boufathal trône devant une œuvre de Mohamed El Baz, dans le cadre de l’exposition “Vague blanche” à la Galerie 38, en septembre 2020. Crédit: GALERIE 38

Frappé de plein fouet par la pandémie, le marché de l’art tâtonne. Si certains disent garder espoir – sans pour autant fournir des indicateurs palpables –, d’autres l’avouent franchement: la situation est pour le moins critique. Le semblant de regain d’activité est certes salvateur, mais pas pour longtemps, estiment beaucoup d’acteurs. La paralysie du pays durant le confinement a particulièrement plombé les transactions de ce marché. “La période de confinement était difficile. Nous avions deux expositions et une vente prévues, mais on a dû tout mettre en stand-by. Nous avons donc connu un ralentissement très important des ventes, mais nous avons sauvé la mise en maintenant une petite activité”, nous indique Fihr Kettani, patron de la Galerie 38 et de la maison de vente aux enchères La Marocaine des arts, basées à Casablanca. “Malgré nos efforts,…

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