Calendrier oblige, l’actualité internationale a pris une tournure très diplomatique. L’affrontement à distance entre la Chine et les Etats-Unis s’est poursuivi dans les arcanes de l’ONU, où s’est ouverte le 22 septembre l’Assemblée générale des Nations Unies, sur fond d’accusations américaines concernant une supposée paternité chinoise du coronavirus qui hante nos vies depuis désormais neuf mois. Mais au-delà de cette dissension bien connue entre les deux superpuissances, qui donne à la géopolitique internationale une allure de guerre froide, ce début d’Assemblée générale est révélateur à bien des égards. “La diplomatie étant une affaire de realpolitik, cette bienveillance chinoise affichée sur la disponibilité de son vaccin devrait se payer par une influence accrue sur certains enjeux et dossiers internationaux”
La Chine, bien aidée par son réseau de Route de la soie, est devenue une championne du multilatéralisme, à une heure où les Etats-Unis de Donald Trump semblent plus que jamais repliés sur eux-mêmes. Formuler cette dernière phrase, impensable il y a quelques années, montre à quel point…