Ce virus restera avec nous pendant longtemps, et même si on réussit à le freiner, il continuera à circuler avec douceur, et au moindre rassemblement on aura d’autres flambées. On doit donc l’accepter et démystifier cette maladie, qui va rejoindre la normalité et qui sera prise en charge comme toutes les autres pathologies.” Ainsi s’exprime le professeur Ahmed Rhassane El Adib, chef du service d’anesthésie-réanimation à l’Hôpital mère et enfant de Marrakech. El Adib a finement observé l’évolution de la pandémie au Maroc (voir son interview). Des premiers jours, où…