Pendant près de quatre mois, le Maroc a vécu dans une bulle. Depuis le 25 juin, date d’allégement des mesures de confinement, le pays retrouve ses marques mais renoue aussi avec ses vieux démons. Absents de la gestion de crise, les partis politiques essaient, autant que faire se peut, de se rappeler au bon souvenir d’un électorat oublieux. Mais la prise en main de la pandémie dans toutes ses facettes par l’état et ses serviteurs les plus directs a gommé le peu d’illusion que l’avant-Covid pouvait entretenir sur le rôle…