31 mars, 19 h 30, sur les collines surplombant Ouezzane. A l’intersection de la route nationale qui prend la direction de Fès et d’un chemin escarpé lui permettant d’accéder au village, Abdeslam s’assied en position sur son rocher. Comme chaque jour, il voit le soleil se lever et se coucher. Et réfléchit. La nuit tombe, mais le spectacle a perdu de sa saveur, car privé d’un bon nombre de ses acteurs. Le confinement, Abdeslam en a entendu parler à travers sa fidèle radio qui l’accompagne désormais depuis 30 années. Ondes…