A force de regarder des écrans toute la journée, Zakaria Boualem a le plus grand mal à distinguer la réalité de la fiction. En vérité, on ne sait plus très bien laquelle inspire l’autre. L’explosion de violence qui s’est abattue sur les Etats-Unis, par exemple, avait tout d’une série télé ou d’un film de Tarantino. Le meurtre initial, la réaction des manifestants, les violences policières, les interventions du président Donald, tout semble écrit par un scénariste dans le but d’optimiser l’impact des images. Dans quelle autre contrée peut-on proposer au…