Sur 4582 individus interpellés, 1934 ont été placés en garde à vue à la disposition des enquêtes préliminaires ordonnées par les parquets compétents. Les autres ont été soumis aux procédures d’investigation, de pointage et de vérification d’identité.
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué, mardi 28 avril dans un communiqué, que depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire par les pouvoirs publics, il a été procédé à l’interpellation d’un total de 81.489 personnes au niveau de l’ensemble des villes du royaume, dont 42.967 ont été déférées devant les parquets compétents après la procédure de garde à vue.
Casablanca en tête de liste
Ces interpellations se répartissent selon les préfectures de police et la sûreté régionale et provinciale comme suit : la préfecture de police de Casablanca (10.805 interpellations), suivie de la préfecture de police de Rabat (10.292) et préfecture de police de Kénitra (9347).
Voici les chiffres des autres préfectures du royaume, d’après le communiqué de la DGSN : préfecture de police de Marrakech (7415), préfecture de police d’Oujda (6643), préfecture de police d’Agadir (4967), préfecture de police de Tétouan (4592), sûreté provinciale de Salé (4266), préfecture de police de Meknès (4163), préfecture de police de Béni Mellal (3392), préfecture de police de Tanger (2818), préfecture de police de Fès (2542), sûreté provinciale d’El Jadida (2366), préfecture de police de Settat (2150), sûreté provinciale de Ouarzazate (1485), préfecture de police de Laâyoune (1485), sûreté régionale de Taza (911), sûreté régionale d’Errachidia (867), sûreté provinciale de Safi (705) et sûreté régionale d’Al Hoceima (278).
La DGSN assure, dans ce cadre, que ses services continueront d’intensifier les opérations de contrôle dans toutes les villes et de coordonner leurs interventions avec les différentes autorités publiques, en vue d’imposer l’application stricte et ferme de l’état d’urgence, à même de garantir la sécurité sanitaire de l’ensemble des citoyens.
(avec MAP)