Le 4 mai 2019, les officiels s’étaient portés beaux pour l’occasion. Tout ce que compte le Maroc comme décideurs publics d’envergure et de grands patrons s’était retrouvé au centre de conférences de Skhirat pour participer aux travaux des 3e Assises nationales de la fiscalité. L’événement, élevé dans les médias au rang de big-bang, suscitait des attentes folles. Un peu plus d’un an plus tard, les promesses ont fait pschitt. Les recommandations issues de l’événement n’ont même pas fait l’objet d’une loi-cadre, et la Loi de Finances 2020 n’y fait aucune…