Le PPS n’y va pas par quatre chemins. Quelques heures après la présentation du “deal du siècle”, le parti a ouvertement critiqué ce plan, qualifié de “complot”. Lors de la réunion hebdomadaire de son bureau politique, mardi 28 janvier dans la soirée, le PPS a exprimé, dans un communiqué officiel, son “refus catégorique” et son “rejet des orientations de cet accord”.
Le parti dirigé par Mohamed Nabil Benabdallah estime que les propositions du président américain Donald Trump traduisent un “parti pris en faveur des forces d’occupation”, et une “vision hautaine, portée par les forces de l’impérialisme, en contradiction avec les principes du droit international”. Concrètement, il s’agit d’une “approche hégémonique visant à consacrer un état des lieux injuste”.
“Hégémonie impérialiste”
Face à ces évolutions, le PPS a exprimé “sa solidarité avec le peuple palestinien dans sa lutte pour ses droits historiques, pour sa liberté et son droit à un État indépendant dont la capitale est Jérusalem”. En appelant à une mobilisation de la communauté internationale, les camarades de Nabil Benabdallah estiment que “ce dossier ne peut être résolu à travers les conspirations, qui ne vont que renforcer l’acharnement du peuple palestinien dans sa lutte pour la préservation de son territoire”.
Les grandes puissances au niveau international ont été interpellées, notamment pour privilégier la sagesse dans le traitement de ce dossier, afin d’aboutir à une “solution de paix juste et équitable”, et de “faire face à l’hégémonie des forces impérialistes et sionistes”, qui ne se contentent pas, selon le PPS, de mettre la main sur les droits des Palestiniens, mais qui risquent également de diriger toute la région vers l’inconnu.