Pour Jamila El Moussali, les violences faites aux femmes entravent le développement du Maroc

La ministre de la Solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille, Jamila El Moussali, a affirmé, le 26 décembre, que le coût économique et social des violences faites aux femmes entravait le développement national.

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Jamila El Moussali a été nommée, en octobre dernier, à la tête du ministère de la Solidarité, du développement social, de l'égalité et de la famille. Crédit: DR

Dans une allocution prononcée lors de la clôture de la 17e campagne nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes, le jeudi 26 décembre à Rabat, sous le thème “La jeunesse, un partenaire pour la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des jeunes filles”, Jamila El Moussali a relevé que les violences faites aux femmes ébranlaient leur équilibre et impactait négativement leur productivité. La lutte contre ce phénomène viserait donc à renforcer et promouvoir la capacité d’engagement de la gent féminine.

Le développement : pas sans les femmes

Dans ce sens, la ministre a noté que les grands chantiers de développement menés au Maroc avaient besoin de citoyens jouissant de leurs droits fondamentaux, ajoutant que la réalisation du développement restait tributaire de la participation efficace des femmes, “qui sont le pilier et le fondement du développement”.

Jamila El Moussali a par ailleurs salué les progrès réalisés par la femme marocaine dans différents domaines, notamment au niveau législatif, notant à cet égard l’adoption par le Conseil de gouvernement du décret relatif à la loi (62.17) portant sur les terres des communautés “soulaliyates”.

Lutter contre le sexisme des jeunes

Jamila El Moussali a mis l’accent sur l’importance des jeunes en tant que “partenaires” dans la lutte contre ces violences qui concernent la moitié de la population. Des cas de brutalité qui touchent particulièrement les jeunes, en tant que victimes ou auteurs. Les résultats de la deuxième enquête nationale de la prévalence de la violence à l’égard des femmes, effectuée par son département, montrent que la majorité des victimes et des agresseurs sont jeunes.

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La campagne nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes, qui s’est tenue du 25 novembre au 20 décembre, visait à encourager les jeunes Marocains à être les porte-étendard de la “non-violence” à l’égard des femmes, à mettre en valeur la créativité des jeunes au service de cette cause, ainsi qu’à lancer le débat public autour de ce sujet.

 

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