Tous les trois ans, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) mène une série d’études visant à mesurer les performances des systèmes éducatifs des 36 pays membres de l’OCDE ainsi que de nombreux pays partenaires. Intitulé Programme international pour le suivi des acquis des élèves, et plus connu sous l’acronyme PISA (Programme for International Student Assessment), ce classement découle d’une vaste enquête auprès de jeunes de 15 ans dans les différents pays. La dernière enquête a été menée courant 2018 et a livré ses résultats le 3 décembre 2019.
Peut mieux faire
C’est la première fois que le classement PISA se penche sur le Maroc, mais la région MENA y est bien représentée : Qatar, Liban, Arabie Saoudite, Jordanie, Emirats arabes unis.
Au Maroc, l’enquête a porté sur les capacités de 6814 élèves de 179 institutions du secondaire en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences. Résultat : classé 75e sur une liste de 79 pays, le Maroc fait office de cancre des pays de la région MENA. En queue du classement, le plus beau pays du monde dépasse de peu les Philippines, la République dominicaine, le Liban et le Kosovo.
D’après l’enquête, la frange d’élèves peu performants dans les trois domaines s’élève à 60 %.
En lecture, la moyenne nationale marocaine est de 359 points, loin derrière la moyenne internationale de 487 points. En mathématiques et en sciences, les résultats demeurent peu édifiants, avec 368 points en mathématiques et 377 points en sciences (contre une moyenne internationale de 489 points).
Contacté par TelQuel, le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Saaïd Amzazi, n’a pas donné suite à nos sollicitations.
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