Quand le TAS renaît de ses cendres

Fondé dans les années 1940, le Tihad Al Bidaoui vient de remporter la Coupe du trône, premier titre de son histoire. Retour sur la genèse de ce club emblématique de Hay Mohammadi, né dans les Carrières centrales, et qui était presque tombé dans l’oubli.

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Les joueurs du TAS en liesse après leur victoire en finale de la Coupe du trône, 
le 18 novembre 2019 à Oujda. Crédit: MAP

A quelques encablures du cimetière Achouhada, dans le quartier Roches noires, une concentration de joueurs s’entraîne dans une ambiance studieuse, en présence de quelques supporters et journalistes. Ce jour-là, les joueurs du Tihad Al Bidaoui (TAS), conduits par Mustapha El Asri, ne savaient pas encore qu’il allaient marquer à jamais, quelques jours plus tard, l’histoire du club en remportant la Coupe du trône. La demi-finale victorieuse 1-0, disputée contre le Difaâ Hassani El Jadidi (DHJ) au Stade de Tanger, était déjà une prouesse pour le club casablancais, remonté depuis peu en deuxième division. “Après la qualification, nous avions un sentiment de joie immense. C’est un exploit pour ce grand club et ses jeunes joueurs”, se félicite Abderrazak Manfalouti, l’actuel président du club. “Ce n’était pas chose facile pour nous. Nous travaillons pour ça depuis le début…

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