Jadis, Zakaria Boualem était convaincu qu’il fallait placer la darija au centre de notre mode de communication. L’écrire, la promouvoir et, pourquoi pas, l’enseigner. Il avait acquis cette conviction à la vue d’une de ses vieilles tantes de Guercif, qui s’était donné un mal fou pour suivre (avec le sérieux qui caractérise sa famille) les cours d’un programme de lutte contre l’analphabétisme. La vieille dame, après des mois d’effort, avait déchiffré, avec le plus grand mal, le panneau d’entrée de la ville, qui souhaitait noblement aux visiteurs la bienvenue…