Un appel téléphonique « accablant » pour l’opposition démocrate, qui a décidé de lancer le 24 septembre la première étape d’une mise en accusation solennelle du milliardaire républicain, laquelle pourrait aboutir à sa destitution.
Donald Trump n’a pas tardé à réagir : « Une destitution pour ça ? C’est une blague ! » a-t-il lancé lors d’une conférence de presse tenue le 25 septembre dans un hôtel new-yorkais proche du siège des Nations unies. Le président a ensuite dénoncé sur son compte Twitter « la plus grande arnaque de l’histoire politique des États-Unis ».
Pres. Trump dismisses calls for impeachment inquiry amid furor over Ukraine call.
« It’s a joke. Impeachment, for that? When you have a wonderful meeting or a wonderful phone conversation? » https://t.co/Mw98zEJsXN pic.twitter.com/4q4NtCOHAX
— ABC News (@ABC) September 25, 2019
THE GREATEST SCAM IN THE HISTORY OF AMERICAN POLITICS!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) September 26, 2019
La Chambre des représentants, à majorité démocrate, sera donc chargée de mener la procédure de mise en accusation (impeachment en anglais). Celle-ci, à l’issue très incertaine, représente un pari risqué car jamais un président n’a été destitué dans l’histoire des États-Unis.
De nouveaux développements dans cette affaire sont à attendre, avec l’audition par le Congrès du directeur du renseignement national, Joseph Maguire, qui avait d’abord refusé de leur transmettre le signalement à l’origine du scandale, rédigé par un lanceur d’alerte membre des services de renseignement.
Avec AFP