Concédons-le d’emblée, l’INDH n’est pas la thématique la plus passionnante à couvrir pour un journaliste. Portée par des officiels peu enclin à pointer les défaillances et les lacunes, cette initiative a souffert d’une propagande devenue lassante. Elle l’était d’autant plus que les résultats sur le terrain sont loin d’être satisfaisants. Aujourd’hui, les responsables – Mohamed Dardouri et Nourredine Boutayeb – veulent procéder différemment. Le 19 septembre à Skhirat, lors des premières Assises nationales de l’Initiative de développement humain (INDH) qui constitue un exercice de transparence inédit, c’est néanmoins un nouveau ton qui prévaut. Un aperçu de ce changement a été donné lors du panel réunissant Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Jesko Hentschel, directeur du département Maghreb et Malte de la Banque mondiale, ainsi que Noureddine Boutayeb, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur. L’ancien représentant permanent du…