6 mai 1989, veille de l’Aïd Sghir. Abdellah Zaâzaâ apprend qu’il va être libéré sur grâce royale, alors que, quatorze ans plus tôt, il avait été condamné à perpétuité pour son engagement à Ilal Amam. “Une immense colère envahit mon corps. C’était injuste que des camarades restent derrière nous, et puis ce n’était surtout pas de cette façon que j’envisageais ma sortie de prison”.