A 95 ans, Baya ne se lasse pas de raconter, avec diverses variantes, son histoire extraordinaire de seconde épouse répudiée et contrainte d’enlever son fils. Fatima, sa belle-fille, est “la voix de son maître” et appuie ses décisions sans faillir. Quant à Meriem, la belle-fille de Fatima, malgré son quant-à-soi, fait bloc avec elles. Toutes trois mères de fils uniques, respectivement Haroun, Kamel et Nour, elles parlent d’une seule voix.