Le gouvernement rencontre les étudiants médecins vendredi

Le 23 juillet devait marquer la dernière rencontre entre la Commission nationale des étudiants en médecine (CNEM) et le gouvernement, pour trouver une issue à la crise dans les facultés de médecine où le boycott massif des cours et des examens se poursuit. Malgré des “échanges positifs”, les négociations se poursuivront ce vendredi 26 juillet.

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La Commission nationale des étudiants en médecine estime que “le boycott est la seule issue à l’absence d’un dialogue sérieux”. Crédit: RACHID TNIOUNI/TELQUEL

Un dernier round de négociations entre la Commission nationale des étudiants en médecine (CNEM) et la commission interministérielle mise en place pour trouver une solution au boycott des étudiants devait se tenir le 23 juillet. Faute d’accord, une nouvelle réunion est finalement prévue le vendredi 26 juillet.

Aussi, le risque d’une année blanche n’est pas encore écarté. Dans un communiqué publié le 16 juillet sur sa page Facebook, la CNEM pressait le ministère de l’Enseignement supérieur de “mettre en place les conditions nécessaires pour un dialogue sérieux”. Le porte-parole de la CNEM de Rabat, Ayoub Aboubaigi, nous déclarait : “nous sommes ouverts à la négociation, mais tant qu’il n’y aura pas d’accord, nous continuerons notre boycott, quitte à boycotter les rattrapages”.

Le gouvernement propose en effet aux étudiants boycotteurs de suivre en aout les cours manqués depuis fin mars, pour passer les examens boycottés de juin en septembre.

Mais après une journée de discussions et de négociations organisée le 23 juillet dernier, aucun accord n’a été trouvé. Une source au sein de la commission interministérielle nous indique cependant que “les discussions ont été riches et positives. Nous discutons de la réforme des études médicales en général. Mais nous en sommes encore au stade du diagnostic et de l’état des lieux. C’est un grand chantier. Nous reprenons les discussions vendredi [26 juillet]”.

Les discussions pourraient notamment porter sur les différentes revendications étudiantes, en particulier l’ouverture du concours de résidanat aux étudiants des facultés de médecine privées.

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