La réputation du sport marocain à travers le monde est en jeu. L’affaire de la marathonienne française Clémence Calvin, accusée d’avoir esquivé un contrôle antidopage inopiné au Maroc, a fait jaser le monde de l’athlétisme, menaçant d’éclabousser l’image du royaume et de son histoire sportive. Dans une enquête intitulée “Ifrane, inaccessible plaque tournante de l’athlétisme”, publiée le 9 avril, le quotidien français Le Monde qualifie la ville d’Ifrane de “marché du dopage à ciel ouvert”. Quelques jours plus tard, c’est une figure du sport marocain et idole de plusieurs jeunes qui est accusée de dopage. Champion du monde de kick-boxing dans plusieurs catégories, Badr Hari a été suspendu 19 mois suite au contrôle positif d’un échantillon prélevé le 3 mars 2018 après son combat face à Hesdy Gerges. Est-ce le déclenchement d’une série de révélations sur les pratiques de dopage dans le sport marocain ?
L’Eldorado des dopés ?
Tout a commencé en 2012….