Et si les crises au Venezuela, en Algérie, en Angola, au Mexique ou même au niveau mondial (depuis 2008) n’avaient qu’une seule et séminale cause ? Et si le pétrole, sa disponibilité ou sa raréfaction, était le moteur premier qui surdéterminait tout le reste ? L’idée est séduisante et simpliste. Les complotistes de tout bord s’en servent à foison, disqualifiant la crédibilité de l’hypothèse. La théorie mérite pourtant l’examen. Elle porte même un nom : le pic pétrolier. Et dans les années à venir, on en parlera de plus en…