Il est toujours périlleux de pronostiquer l’avenir politique d’un pays. Surtout quand il s’agit de l’Algérie, dont la proximité avec le Maroc rend l’exercice ambigu. Le président Bouteflika est devenu impotent en 2013, le prix du baril de pétrole a chuté en 2014. Les deux piliers du système, l’autoritarisme et la rente, ont donc été frappés de plein fouet, quasi-simultanément. Cinq ans plus tard, les dernières réserves (de devises et de charisme politique) sont presque épuisées. Et les paris vont bon cours sur l’avenir d’une nation réputée frondeuse. On peut…