Pendant plus d’une vingtaine de minutes, Zakaria Boualem n’a pas respiré. Entre le troisième but des Congolais et le coup de sifflet final, il est resté figé devant l’écran, en apnée, l’œil sur le chronomètre qui semblait tourner au ralenti, et des prières plein la bouche. Puis est venue la délivrance, et il a glorieusement festoyé pour célébrer le titre africain de son club de cœur. Ce match, c’était le condensé d’une vie, un parcours brutal à travers l’étendue des émotions puissantes que peut traverser un homme aussi sensible que…