Driss Basri a un jour estimé que le Maroc avait besoin d’un journal du niveau du quotidien français Le Monde. C’est ce que rapporte Mohamed Seddik Maâninou dans ses mémoires, Ayam Zaman, dont nous publions des morceaux choisis. Après la sortie en 1990 du livre de Gilles Perrault, Notre ami le roi, et face aux tentatives infructueuses des autorités marocaines d’en réduire l’impact négatif pour l’image de la monarchie, l’homme fort de Hassan II a en effet pensé devoir changer de paradigme. Si nous ne pouvons empêcher l’étranger de nous…