Le Conseil supérieur et l’Unicef s’allient pour l'éducation des plus jeunes

L’Instance nationale d’évaluation auprès du Conseil supérieur de l’Éducation (CSEFRS) et l’UNICEF ont signé, le 16 novembre à Rabat, une convention-cadre de coopération pour la promotion du droit à l’éducation au profit des enfants et des jeunes au Maroc.

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CSEFRS

Cette convention-cadre, signée le 16 novembre pour une durée de trois ans (jusqu’à 2021) entre Rahma Bourqia, directrice de l’Instance nationale d’évaluation auprès du CSEFRS et Giovanna Barberis, représentante de l’UNICEF au Maroc, s’inscrit dans le cadre du partenariat entre les deux organismes.

Le champ d’intervention de la présente convention touche plusieurs aspects de la promotion des droits des enfants et du renforcement du système d’éducation et de formation marocain. « Il s’agit, entre autres, de développer des outils et des méthodes d’évaluation, de produire des données autour de thématiques prônées par la Vision stratégique, telles que l’équité et la qualité et de promouvoir les échanges d’expertise et d’expériences internationales par le biais de séminaires et d’ateliers de travail », mentionne le communiqué du CSEFRS.

Par ailleurs, deux résultats majeurs seront poursuivis d’ici fin 2019 dans le cadre du premier plan d’action de cette convention. « Le premier résultat, relatif à l’équité et l’accès à l’école, vise à renforcer les capacités du système éducatif pour l’extension de l’éducation pour les enfants les plus vulnérables. Le second, en lien avec la gouvernance scolaire, permettra au système éducatif de renforcer ses moyens pour la mise en œuvre, le suivi et l’action au niveau des écoles pour l’amélioration de l’équité », souligne le communiqué.

Pour le Conseil, lesdits résultats s’inscrivent également dans le cadre de la coopération des Nations Unies avec le Maroc pour la période 2017-2021, et constituent une contribution directe à l’atteinte des Objectifs de développement durable, notamment le quatrième objectif relatif à l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un même pied d’égalité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.

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Pour l’instant, aucun budget spécifique n’est alloué à ces projets. Selon Rahma Bourqia, « les travaux qui seront lancés en vertu de cette convention seront financés conjointement par les deux instances». Et d’ajouter : « nous allons procéder à une estimation globale du coût des différents projets prévus dans le cadre de cette convention-cadre, après quoi nous intégrerons la part du Conseil à son budget 2019».