Démenti : l'étude confiée à IFED n'a "aucun rapport avec la nouvelle stratégie agricole", rectifie le ministère

En réaction aux affirmations, relayées par TelQuel, du directeur général du cabinet d'étude IFED qui a remporté l'appel d'offres pour réaliser une étude relative au pilier II du Plan Maroc Vert, le ministère de l'Agriculture rectifie les informations inexactes : il s'agit d'une étude d'assistance technique n'ayant aucun rapport avec une "nouvelle stratégie du secteur agricole". 

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Le cabinet spécialisé en agronomie IFED vient de remporter un appel d’offres dont le commanditaire est l’Agence pour le développement agricole (ADA), qui dépend du ministère de l’Agriculture. Mais, contrairement à ce que le directeur général de l’IFED, Mohammed Abdelhakim El Alami, affirmait dans un article publié par TelQuel le 5 novembre, il ne s’agit pas d’une « étude stratégique qui aura pour finalité de formuler des recommandations pour assurer la pérennisation des futurs projets qui seront élaborés par le ministère », mais d’une « étude d’assistance technique n’ayant aucun rapport avec une « nouvelle stratégie du secteur agricole » », tient à rectifier le ministère de l’Agriculture. L’appel d’offres avait été lancé en juin 2018, soit plusieurs mois avant que le roi ne confie au ministre Aziz Akhannouch la mission de plancher sur une nouvelle stratégie pour le secteur agricole. 

Le ministère précise par ailleurs que cette étude « a pour objet la sécurisation des investissements réalisés par l’Etat dans le cadre des projets d’agriculture solidaire pilier II du Plan Maroc Vert, ainsi que le renforcement des capacités des bénéficiaires pour assurer la durabilité de ces  projets après leurs cessions par l’Administration. Elle porte notamment sur l’identification et l’analyse des contraintes éventuelles pouvant affecter la pérennisation des projets pilier II et leur catégorisation, la formulation des recommandations pertinentes pour la pérennisation des projets, l’élaboration des modèles de pérennisation par type de projet ainsi que l’élaboration d’indicateurs d’évaluation de la pérennité des projets pilier II ».