Les amis, il est temps de s’arrêter un moment pour respirer un bon coup. Nous avons atteint collectivement un niveau d’angoisse stratosphérique, ça suinte de partout. Zakaria Boualem a l’impression d’habiter dans une immense salle d’attente où chacun organise sa propre évacuation. Partout, on ne parle que d’exil, de chute libre, d’insécurité et de mettre les voiles. Nos réseaux sociaux débordent de jérémiades, nos conversations transpirent la déception, le niveau d’amertume collectif est tel qu’il pourrait bien nous engloutir tous, à commencer par le héros de ces pages. Sommes-nous victimes…