Après la Palestine, c’est autour de l’Algérie d’être sous les projecteurs. Du 5 au 7 octobre, l’espace culturel L’Uzine (situé dans le quartier industriel Ain Sebaâ) ouvre une fenêtre sur la nouvelle génération d’artistes algériens après avoir organisé, l’an dernier, l’événement Palest’In&Out portant sur la jeune création palestinienne d’expressions diverses. Cette année, ce moment culturel et festif baptisé « Casalgéria » fera voyager le public du cinéma à la poésie, en passant par la photographie et la musique.
L’engouement du public étant au rendez-vous, L’Uzine et la Fondation Touria et Abdelaziz Tazi ont décidé de développer le programme MMA : trois jours consacrés, chaque début de saison, à la création du Maghreb et du monde arabe. « Cette programmation permettra ainsi au public de voyager chaque année dans la région à laquelle il appartient pleinement, à travers des regards d’artistes, qu’ils/elles soient photographes, réalisateurs ou réalisatrices, musicien.ne.s, designers, poètes, street-artistes… issus essentiellement de la scène alternative et urbaine », précisent les organisateurs.
Voisinage culturel
Pour cette édition, L’Uzine reçoit la nouvelle génération d’artistes algériens. « Casalgéria », réalisé en partenariat avec le lieu d’art et de création d’Alger Brokk’art, permettra à la jeune création alternative de nos voisins de l’Est de faire (re)découvrir ses œuvres et ses talents. A commencer par les sept photographes du Collectif 220, qui exposeront un récit photographique ancré dans différentes zones du territoire algérien.
Considéré comme le héros du pop’art algérien, Hicham Gaoua, alias El Moustach, présentera à la cafétéria de l’Uzine ses portraits revisités de grandes figures historiques de la guerre de libération nationale algérienne. Le 5 octobre à 21 heures, le compositeur et beatmaker El 3ou revisitera le répertoire de la musique algérienne dans un DJ set inédit.
Le cinéma n’est pas en reste, avec la projection le 6 octobre à partir de 16 heures de quatre films sélectionnés par le réalisateur algérien Abdelmajid Kellou : Les jours d’avant de Karim Moussaoui, Babour Casanova de Karim Sayad, Birds de Louisa Beskri et Dans ma tête un rond-point de Hassan Ferhani.
Au programme également, une masterclass (le 6 octobre, à 19h30) autour de la « Saga du raï ». Elle sera animée par le programmateur de l’Institut du monde arabe, Rabah Mezouane, et suivie d’une projection du documentaire Cheb Mami, le môme. Le 7 octobre à 20 heures, le rappeur Diaz, pour « diazepam » (un anxiolytique) clôturera les festivités.
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