CAN 2019: Selon Ahmad Ahmad, "les Camerounais devraient clarifier leur situation"

Le président de la Confédération africaine de football a affirmé que le récent effondrement d'un hôtel au Cameroun sera pris en compte dans la décision concernant l'organisation de la CAN 2019.

Par

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad Crédit: AFP PHOTO / KHALED DESOUKI

A 9 mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations 2019, le président de la Confédération africaine de football a déclaré que le Cameroun – hôte annoncé de l’évènement – doit déterminer le taux d’avancement des chantiers ouverts, particulièrement ceux des stades prévus pour accueillir les matches de la compétition. «Tout est clair, les médias devraient interroger les Camerounais et leur demander de clarifier leur situation», dit Ahmad Ahmad à Telquel Arabi.

Nos confrères ont également demandé à Ahmad Ahmad si la CAF prenait en considération les derniers évènements survenus sur place. Pour rappel, lundi 10 septembre, un hôtel de 70 chambres s’était partiellement effondré à Garoua lors d’un exercice préventif comprenant des tests de résistance avant la mise en œuvre du béton.

Après cet incident, la CAF «attend les différents rapports de la commission d’inspection afin de se prononcer définitivement», souligne son président. Il a également déclaré que le Cameroun sera fixé sur son sort «fin septembre». Ahmad Ahmad renvoie ici à la prochaine réunion du Comité exécutif de la CAF, le 27 septembre. A cette occasion, les recommandations des experts ayant conduit la troisième mission d’inspection des infrastructures sportives et événementielles en août dernier seront examinées.

Fin août, Ahmad Ahmad se montrait déjà sceptique. «Je ne suis pas sûr que le Cameroun soit prêt à organiser la CAN», a-t-il lâché à Kwese Sports, média spécialisé rattaché au géant américain ESPN. «Beaucoup de choses manquent encore, et il reste très peu de temps (…) Le Cameroun est toujours confronté à de gros problèmes concernant les infrastructures comme les terrains et même les hôtels», expliquait-il.

Pourtant, le président de la CAF assurait quelques semaines plus tôt que malgré les rumeurs persistantes autour d’une possible réattribution de l’organisation la compétition au Maroc, aucun plan B n’était à l’ordre du jour.

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer