Zakaria Boualem, installé depuis des années dans les pages de cet estimable magazine, a eu le loisir d’observer de près les nombreuses convulsions qui ont secoué notre société. Il aurait pu être blasé, le bougre, saturé d’indignations numériques et de gesticulations en tout genre au sujet d’un film, du postérieur d’une chanteuse ou d’un bisou sur Facebook. Pourtant, la dernière saillie collective l’a surpris par son intensité. En cause, un dessin de baghrir figurant dans un manuel scolaire accompagné d’une légende indiquant — justement — qu’il s’agissait de baghrir. Inutile de revenir…