Sur les clichés, que des bouilles enjouées. Mais aucun responsable public à leurs côtés. C’est ainsi, ici. A l’heure de la rentrée, lorsque les bancs de l’école publique reçoivent les écoliers pour une nouvelle année, l’éducation ne semble plus être une priorité. Sous d’autres cieux, chefs d’Etat, présidents, ou premiers ministres accompagnent les petites graines d’avenir le premier jour de la rentrée. Dans un pays où l’éducation est un naufrage, le coup de com’ aurait été apprécié et son interprétation aurait pu aider. Pour la symbolique, il faudra donc repasser. Et pour les promesses aussi. Il y a exactement un an, le Chef du gouvernement avait promis de réformer le système éducatif pour en faire «l’honneur du pays». Personne ne pouvait y croire sérieusement.
Il y a vingt ans, un projet de réforme du système d’éducation et de formation avait été réalisé pour Hassan II. Nous avons pu consulter ce document rare, jamais rendu public, élaboré par l’ancien ministre de l’Education nationale, Rachid Belmokhtar, et présenté au…La réforme de l’éducation telle qu’elle est inlassablement ressassée est une chimère.