J’imagine des consciences éclairées qui trépignent : mais pourquoi ce peuple d’ignares préfère-t-il 1% de croissance du PIB avec Benkirane à 5% avec El Othmani et Akhannouch ? Comment se fait-il que la menace d’une année économique blanche n’ait pas assoupli les positions, qu’au contraire on en remet une couche avec le boycott ? Dans un autre registre, j’imagine que la fermeté de la justice, sa main lourde dans l’affaire du Hirak, puise dans le même registre émotionnel : il faut que les institutions soient coriaces, au moment où le pays expérimente un timide début…