Entre boycott, rumeurs et vidéos, la scène politique marocaine ne cesse de virevolter, comme un miroir devenu fou. Quelle forme politique adopter pour ce pays qui hésite entre l’émergence économique, la transition démocratique et l’échec des deux ? Aucun homme politique de “droite”, proche de l’élite technocratique, n’a réussi à s’imposer. Le rejet de la classe politique, particulièrement depuis le départ de Benkirane, est profond et viscéral. Pourquoi ce désaveu, alors que les dirigeants, de très bonne foi, ne cessent d’aligner les (bons) chiffres (de l’investissement étranger, des exportations, des touristes,…