Je suis le président des 54 pays membres, et je voudrais que mon engagement en faveur de la candidature du Maroc ne souffre d’aucun doute. C’est toute l’Afrique qui est directement concernée par cet engagement marocain”, proclamait en février le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, lors du Congrès de l’instance continentale à Casablanca.

Depuis, cette unité s’est quelque peu effritée, mais la majorité des nations africaines devrait tout de même choisir le Maroc, le 13 juin à Moscou. Fin mars, la chaîne britannique BBC estimait le nombre de suffrages africains favorables à 49 sur 54. Parmi les défections probables, celle de l’Afrique du sud, qui s’est récemment rétractée, ou encore du Nigeria, mis particulièrement sous pression par le président américain Donald Trump – quelques jours avant son tweet menaçant tous ceux qui ne voteraient pas pour la candidature nord-américaine.

Sauf omission de notre part, quatre États européens (la France, la Belgique, le Luxembourg et la Serbie), quatre africains (la Guinée-Bissau, le Botswana, l’Algérie et l’Égypte), ainsi que la Russie, le Qatar, la Palestine et trois îles des Caraïbes (Sainte-Lucie, Saint-Christophe-et-Niévès et Antigua-et-Barbuda) ont clairement affiché leur soutien à Maroc2026. Si la Ligue arabe et l’Organisation de la Coopération islamique ont également fait part de leur préférence pour leur « frère », l’Arabie saoudite a montré à plusieurs reprises sa proximité avec les États-Unis, sur fond de crise diplomatique avec le Qatar – qui, lui, soutient clairement le Royaume.

Côté américain, où l’affaire déchaîne beaucoup moins les passions, les éventuels appuis ont été très peu relayés, mis à part ceux (polémiques) des « territoires américains non-incorporés » et de la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL, 10 membres).

Pour obtenir davantage de détails sur chacun des pays, cliquer sur les points ci-dessous (en rouge les soutiens du Maroc, en bleu ceux de United, en vert les indécis).