Selon les dernières statistiques du Haut- commissariat au plan (HCP), l’inflation concernant les biens comestibles a été la plus marquée pour les fruits (+4,4%), les légumes (+2,1%) et les viandes (+1,1%). Parmi les produits non alimentaires, le carburant tient le haut du pavé, avec +2,8% par rapport au mois dernier.
En revanche, le coût des « poissons et fruits de mer » a diminué de 1,4%. Ceux des « eaux minérales et boissons rafraîchissantes » (-0,8%) et des « huiles et graisses » (-0,4%) ont suivi la même tendance.
Selon les régions, c’est Al Hoceima qui a connu la plus forte progression avec +1%, suivie de Safi (+0,8%) et d’Agadir (+0,7%). La seule à avoir enregistré une stagnation est celle de Kénitra.
L’évolution est encore plus significative si l’on compare les prix actuels avec ceux pratiqués l’an dernier. Entre avril 2017 et avril 2018, ils ont en effet grimpé de 2,7%, tirés par les produits non alimentaires (+3,7%, dont +2,7% rien qu’au premier trimestre de cette année).
En termes d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatils et les produits à tarifs publics, la hausse a été nulle par rapport à mars, mais de 0,8% par rapport à avril 2017.
D’après les Nations unies, l’IPC marocain devrait se situer aux alentours de +2,8% en 2018 (Bank Al-Maghrib table plutôt sur +1,8%). Si toutefois ce résultat se vérifie, il correspondrait à la plus forte inflation observée dans le Royaume lors de la dernière décennie.
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