Comme la rhubarbe ou la bette de saison en avril, les dernières gesticulations sur le dossier du Sahara étaient attendues. Et cette année, à quelques jours de la publication du rapport final du secrétaire général de l’ONU sur la situation au Sahara occidental, les coups de menton dépassent toute attente. Face à ce qu’il perçoit comme des provocations de la part du Polisario, le Maroc brandit la menace de l’intervention militaire. Les ouailles de Brahim Ghali aimeraient faire de Bir Lahlou la capitale d’un Etat à l’est du berm — la…