Jadis, les choses étaient claires. Nous avions d’un côté les optimistes, qui expliquaient avec enthousiasme que la construction du Maroc moderne avançait à grande vitesse, et les autres, les grognons, qui émettaient des doutes sur cette affaire avec plus ou moins d’intensité, selon leur niveau d’énergie et le montant de leurs crédits. Les premiers étaient considérés comme des patriotes tandis que l’on qualifiait les seconds de nihilistes. Souvenez-vous, par exemple, qu’en 2006, notre glorieux ministre de la Justice se déclarait “prêt à poursuivre quiconque sera impliqué dans la publication de…