Il y a quelques semaines, le film d’un braquage violent a circulé sur les réseaux sociaux marocains, censé représenter un crime situé à Casablanca. Il y a quelques mois, une autre scène, celle d’un lynchage homophobe, fut également attribuée à une rue marocaine. A chaque fois, il s’avèrera que la scène se déroule ailleurs, en l’occurrence au Brésil. La fréquence de ces méprises médiatiques interroge notre crédulité. Pourquoi sommes-nous si facilement convaincus du caractère violent de notre société ? Pourquoi une rumeur concernant des attaques armées, des lynchages, des viols, se…