Jerada bouillonne, et le parallèle avec Al Hoceïma est tentant. Les raccourcis sont là, à notre portée. Pourtant, il faut les éviter. L’État, par voie de communiqué du ministère de l’Intérieur — dommage qu’aucun responsable public n’ait le cran d’expliquer et d’assumer un débat —, accuse, sans la nommer, Al Adl Wal Ihsane (AWI) d’attiser les tensions dans la petite ville minière de l’Oriental. Ceux qui ne font plus confiance à l’État, et ils ont des arguments solides pour en être arrivés là, estiment que les autorités, encore une fois, sont à…