Dans le dernier classement concernant la corruption, publié par l’ONG Transparency International, la Tunisie se situe à la 74e place mondiale en 2017. En 2010, à la veille de la révolution, elle était classée 60e. Une chute (énorme) de 15 places, en l’espace de sept ans de conquêtes démocratiques. Un paradoxe ? Une tragédie ? En tout cas, une incompréhension : comment l’avancée des libertés, la baisse des atteintes à la dignité, le droit d’expression retrouvé, s’accompagnent-ils de cette montée vertigineuse des malversations et des pots-de-vin ? On aime s’illusionner sur l’aspect lisse et…