« Le soutien (pour la candidature américaine) est plus divisé que la plupart le prédisaient, certains estimant que le système de vote permettra au Maroc non seulement de menacer le dossier nord-américain, mais bien de le battre », écrit ESPN ce mercredi 28 février, citant « de multiples responsables de haut rang au sein de la FIFA et des confédérations continentales« .
Le média sportif américain pointe le nouveau mode de désignation, qui passe du choix secret d’un comité exécutif « sujet à corruption » à un vote public de 207 fédérations membres (211 moins les quatre candidates), « favorable à des logiques de blocs« .
Si le trio Canada-USA-Mexique devrait recueillir les faveurs de ses pairs continentaux, d’Océanie, de l’Europe et de quelques Asiatiques, « le Maroc a le soutien de la majorité de l’Asie, de l’Amérique du Sud et de l’Afrique, ce qui devrait faire plus que les 104 voix requises », estime « un officiel régulièrement en contact avec les confédérations continentales ».
Lire aussi: Mondial 2026: les stades modulables mis en avant par le Maroc, atout ou supercherie ?
Autre élément qui inquiète nos confrères: la dimension hautement politique de la décision de l’hôte de cette compétition. « Quand les officiels nord-américains rendent visite à leurs homologues étrangers, on leur pose rarement des questions sur les stades ou les hôtels, mais plutôt sur la capacité des États-Unis à être une nation accueillante« , remarquent-ils, évoquant le « Muslim Ban » ou encore les dernières déclarations du président Trump sur de supposés « pays de merde« .
Lire aussi: Vidéo: le témoignage d’une Marocaine refoulée à la frontière américaine à cause du « Muslim ban »
À moins de trois semaines de la présentation officielle des dossiers, l’heure est à l’offensive marocaine. Dans une interview au quotidien Al Massae de ce 28 février, Fouzi Lekjaa est revenu sur l’imbroglio entourant la neutralité à adopter face aux deux prétendants, l’imputant à la « zone de turbulence » que traverse actuellement la FIFA.
Quant à l’appui affiché la semaine dernière par l’ex-patron du football mondial, Sepp Blatter, le président de la Fédération royale l’en a remercié…tout en ajoutant qu’il était motivé par le « remords« , après les attributions présumées frauduleuses des éditions 2006 et 2010.
Lire aussi: Mondial 2026: la FIFA autorise (de nouveau) le soutien public aux candidatures
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer