Dans une note rectificative, rendue publique mercredi 7 février, la Direction générale des impôts (DGI) confirme que l’élargissement de la taxe-écran à la publicité digitale ne s’appliquera finalement pas aux éditeurs de presse, mais seulement aux diffuseurs.
« La taxe concernera tout support TV et de diffusion internet qui utilise les nouvelles technologies pour les diffusions. Cette taxe concerne notamment toute diffusion en streaming, les web TV, ainsi que les publicités diffusées sur les sites d’hébergement de vidéos tels que YouTube…« , peut-on lire dans la note publiée ce mercredi.
Dans le paragraphe suivant, le texte ajoute que « les annonces publicitaires sur des panneaux électroniques fixes ou animés ainsi que les bannières qui ne reposent pas sur les techniques citées ci-haut ne rentrent pas dans le cadre des taxations de la publicité sur l’écran« ; sous-entendus, les sites de presse en ligne.
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La nouvelle est un soulagement pour les annonceurs et les éditeurs de presse en ligne qui, depuis la publication de la circulaire de la DGI mi-janvier, ne décolèrent pas, jugeant que l’élargissement de cette taxe, qui concernait jusqu’à fin 2017 uniquement les spots publicitaires diffusés à la télévision ou sur les écrans de cinéma, était une mesure « dangereuse, absurde et incompréhensible« .
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