Le ministère de la Solidarité veut criminaliser la cyberviolence à l'encontre des femmes

Le gouvernement souhaite inclure le harcèlement électronique parmi les actes pénalisés par la loi relative aux violences à l'égard des femmes.

Par

Crédit photo : Rachid Tniouni

Intervenant lors d’une conférence organisée le 15 décembre par le centre d’études et des médias de Hespress, la ministre de la Solidarité a affirmé que le « gouvernement compte inclure la « violence électronique » dans la nouvelle loi relative à la lutte contre la violence faites aux femmes ».

Pour Bassima Hakkaoui, il faut que la loi transcende « tout ce qui est publié sur les réseaux sociaux« . La ministre ajoute aussi qu’il est urgent « qu’une loi pénalise toutes les violences faites aux femmes sur les réseaux sociaux à travers des sanctions pour responsabiliser tout un chacun devant ce qu’il publie« .

« La femme est toujours victime dans les différentes formes de violences, non pas parce qu’elle le désire, mais parce qu’on en a voulu ainsi« , s’est désolée Bassima Hakkaoui avant d’indiquer que le défi est de promulguer la loi relative aux violences à l’encontre des femmes, tout en progressant sur l’éducation et la formation des individus ».

Cette sortie de la ministre intervient au lendemain de la publication du deuxième rapport annuel de l’observatoire national de la violence à l’encontre des femmes pour l’année 2016. Le rapport révèle que 40% des femmes victimes de violences sont âgées de 18 à 30 ans.

Rejoignez la communauté TelQuel
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous

Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer