« Nous n’avons contacté ni Rahma Bourkia, ni Saïd Amzazi. Je ne sais pas où ces gens vont chercher ces informations« , nous déclare Mohand Laenser, réagissant à un « confidentiel » de nos confrères d’Akhbar Al Yaoum qui écrit que la présidente de l’Instance nationale d’évaluation de l’enseignement (relevant du Conseil supérieur de l’Éducation), et le président de l’Université Mohammed V auraient été approchés par les Harakis pour rejoindre leurs rangs et devenir ministres dans le gouvernement El Othmani II.
« Nous n’en sommes pas encore là. Nous attendons de rencontrer le chef du gouvernement en cours de semaine pour parler des détails », nous révèle le secrétaire général du MP qui précise qu’il sera question de la nature des départements ministériels qui reviendraient à son parti.
Le PPS et le MP pourraient donc ne pas garder les départements dont Nabil Benabdallah (Habitat), Lhoussaine Louardi (Santé), Mohamed Hassad (Éducation nationale) et Larbi Bencheikh (Formation professionnelle) ont été débarqués sur décision royale.
Samedi dernier, le Comité central du PPS a voté le maintien du parti dans la coalition dirigée par le PJD. Bien avant, le 28 octobre, le Bureau politique du MP avait annoncé que la Haraka resterait dans la même coalition.
Le MP est le parti qui a le plus pâti des sanctions royales en relation avec les projets de « Al Hoceïma Manarat Al Moutawassit ». En plus des deux ministres limogés par le souverain, trois autres ont été mis au ban, et ne pourront plus assumer une responsabilité publique dans l’avenir. Il s’agit de Lahcen Sekkouri, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, de Hakima El Haité, ex-titulaire du département de l’Environnement, et Lahcen Haddad qui dirigeait le département du Tourisme.
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