L’expertise scientifique du BCIJ après l’arrestation samedi dernier d’une dizaine de personnes à Fès, pour des liens présumés avec Daech, livre ses premières conclusions.
« Des poudres et autres matières chimiques de base utilisées dans la fabrication d’explosifs étaient en possession des membres de cette cellule pour mener des actions terroristes dans le Royaume« , indique un communiqué du ministère de l’Intérieur le 19 octobre.
Ce matériel, retrouvé dans une maison d’un quartier résidentiel de Fès et dans la voiture d’un des suspects, « contenait des solutions chimiques à même d’accélérer et augmenter l’intensité l’explosion« , précise la note.
Le BCIJ relève également que les extincteurs retrouvés sur place étaient « destinés à être remplis de matières explosives« .
Pour rappel, trois pistolets et deux fusils de chasse, des munitions, des récipients de gaz lacrymogène, des outils de fabrication de ceintures explosives, des matraques électriques et télescopiques, des armes blanches, et du matériel de communication à distance ont été retrouvés lors du démantèlement de la cellule.
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer