Le marché est décevant. C’est la conclusion de plusieurs éleveurs de la région casablancaise interrogés ce week-end par Telquel.ma. La situation devrait cependant évoluer bientôt, à en croire les professionnels. « Les prix connaîtront une hausse dès ce mardi, à deux jours de l’Aïd al adha« , nous explique Mbarek Fenniri, président de l’Association nationale ovine et caprine (Anoc).

« Ce sera l’effet des gens qui attendent les deux derniers jours pour acheter leur mouton« , poursuit la même source. Mais il y a un autre facteur: les fonctionnaires du secteur public ont commencé à percevoir leurs salaires dès vendredi 25 août.

Cependant, de l’avis des professionnels du secteur, les prix sont en général en deçà de ceux pratiqués l’année dernière et surtout pour les moutons acquis à la pesée. « Cette année, le prix au kilo va de 40 à 48 dirhams. L’année dernière, cela allait de 40 à 50, voire 52 dirhams par kilo« , affirme Mbarek Fenniri.

Le Sardi garde la main

Ce lundi 28 août, le Sardi, race la plus prisée au Maroc, se vendait à 4.500 dirhams comme plafond. Et c’est nettement moins que pour les autres races (Timahdite, Dammane, Beni Iguil…). « Dans l’absolu, les régions de Casablanca et Rabat, dans une moindre mesure, sont la référence en matière des prix », commente Mbarek Fenniri. Normal quand on sait que Casablanca et ses environs ont un besoin de 1,5 million de têtes, quand la demande nationale est estimée à un total de 5.43 millions de têtes.

Mais il y en a pour toutes les bourses. Dans le Moyen-Atlas, un agneau d’un an coûte en moyenne 1.500 dirhams. À Casablanca et région, on peut acheter un agneau de 7 à 8 mois pour un prix allant de 1.500 à 2.000 dirhams.