Les familles des détenus s’organisent pour mieux défendre leurs proches. Pour commencer, la priorité est donnée à ceux incarcérés à Casablanca. Vendredi 9 juin en soirée, une dizaine de familles de détenus s’étaient données rendez-vous pour annoncer la naissance du Comité des familles des détenus du Hirak incarcérés à Casablanca. Parmi les présents et fondateurs de ce collectif, on retrouve Ahmed Zafzafi, père de Nasser, et Mohamed Ahamjik, proche de Nabil, autre figure de proue du Hirak.
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Les initiateurs de ce collectif affirment, dans un communiqué, que cette structure est ouverte à toutes les familles dont des proches ont été arrêtés dans le Rif. Ultérieurement, ajoute la même source, ce collectif parlera et agira au nom de tous les détenus du Hirak. Et l’un des premiers objectifs est de militer pour la libération des détenus.
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Par ailleurs, on apprend auprès de Me Isaac Charia, l’un des avocats de Nasser Zafzafi, que les familles des détenus, les Zafzafi en premier lieu, seront présentes à la marche nationale prévue demain dimanche à Rabat.
Cette marche, la première du genre au niveau national, connaîtra la participation de plusieurs organismes politiques et associatifs. Al Adl Wal Ihsane, restée jusque-là en marge des protestations, a donné la consigne à ses adeptes d’y prendre part. Et l’aile estudiantine du PJD, l’Organisation du renouveau estudiantin marocain (OREMA) promet d’en faire de même malgré les strictes consignes de Abdelilah Benkirane, SG du PJD.
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