Hamid Chabat sort "confiant" d'une convocation par la police judiciaire

Hamid Chabat a été entendu le 27 février par la police judiciaire de Rabat au sujet d'un article publié puis supprimé du site officiel de son parti. La publication insinuait que certaines parties veulent "attenter à l’intégrité physique" du secrétaire général de l'Istiqlal.

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Hamid Chabat après avoir été entendu par la PJ. © Rachid Tniouni

Hamid Chabat a été entendu le lundi 27 février par la police judiciaire de Rabat suite à l’ouverture d’une enquête réclamée le 9 février par le ministère de l’Intérieur, concernant la publication d’un article intitulé « Que veulent-ils du secrétaire général de l’Istiqlal? » sur le site officiel du parti de la balance. Dans cette publication, supprimée quelques instants après sa mise en ligne,  le parti de la balance accusait  certaines parties de vouloir « attenter à l’intégrité physique«  du leader de la formation.

Après trois heures d’interrogatoire dans les locaux de la police judiciaire du quartier Hassan de Rabat, le secrétaire général du parti à la balance arborait un air confiant à sa sortie, nous indique notre photographe présent sur place. « Cette enquête ne concerne pas ma personne, mais le parti« , a déclaré le zaim de l’Istiqlal à l’issue de l’audience. Il a au passage, profité de son intervention devant les médias pour dénoncer « certaines parties souhaitant affaiblir le parti de l’Istiqlal« . Chabat a également tenu à rappeler que cette enquête ne l’empêchera pas de se présenter à sa propre succession lors du prochain congrès du parti prévu pour la fin du mois de mars. Il n’a pas donné plus de détail sur l’enquête.

Hamid Chabat tout sourire après avoir été entendu par la PJ. © Rachid Tniouni
Hamid Chabat tout sourire après avoir été entendu par la PJ. © Rachid Tniouni

Dans un communiqué paru le 10 février, le ministère de l’Intérieur affirme que l’article incriminé comporte de « dangereuses accusations ». Il « est inacceptable d’inventer des faits, de fabriquer des allégations et de soulever de fausses polémiques motivées par de mystérieux desseins politiques et de proférer des accusations sans les étayer par des preuves tangibles », avait dénoncé le département de Mohamed Hassad dans cette communication. L’Istiqlal s’était, de son côté, désolidarisé du contenu de l’article, affirmant qu’il « ne représente en aucun cas la position du parti« .

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