Omar Balafrej fait face à la caméra, veste sur les épaules, assis sur un canapé marron à motifs fleuris. Pendant cinq minutes, le député FGD explique sa démarche. « Je pense que lorsque l’on a un mandat, on doit rendre des comptes. Je crois aussi en la démocratie participative« . Il a prévu de renouveler l’exercice toutes les semaines dans une série de vidéos intitulée « Ma semaine politique« . Il y décrira son activité parlementaire et y recueillera les requêtes des citoyens marocains.
Deux jours après sa mise en ligne, la vidéo a accumulé 1 087 vues sur YouTube et compte 50 000 vues sur Facebook. « Même si j’espère que la chaîne YouTube prenne de l’ampleur, le but est de communiquer avec les citoyens, quel que soit le réseau« , explique Omar Balafrej à Telquel.ma.
L’élu propose notamment une immersion dans le quotidien des députés. « Là, je suis au parlement en train d’attendre un rendez-vous afin de savoir si nous allons enfin avoir des bureaux pour travailler« , décrit le parlementaire dont le parti a remporté deux sièges aux dernières élections législatives. « On travaille aussi sur quelques textes comme le projet de loi de finances. J’ai demandé à faire partie de la commission des finances et je n’ai pas encore eu de réponse comme je ne fais partie d’aucun groupe parlementaire. Ils doivent décider si j’ai suffisamment de compétences pour l’intégrer« , explique-t-il.
Plus de démocratie participative
À propos de la loi de finances, le député a justement reçu plusieurs propositions d’amendements de la part de citoyens et d’économistes. « Cette vidéo est une façon d’appeler les citoyens qui ont des compétences ou qui dominent une question à me contacter afin de participer ou pour poser une question au gouvernement« , souligne Omar Balafrej. Il dit avoir déjà reçu plus de 200 messages sur son adresse mail et sur Facebook depuis le lancement de la vidéo. Une équipe de bénévoles l’aidera à les trier et les traiter. « Alors qu’il y a une désaffection de la politique, j’utilise de nouveaux outils pour mobiliser les citoyens« , explique encore Omar Balafrej.
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