Plus 1 400 personnes originaires d’Afrique subsaharienne et qui ont demandé à être régularisées l’année passée ont été interrogés pour mettre au point une large étude quantitative sur le profil des migrants.
Soutenue par la Fondation Konrad Adenauer, cette étude a connu la participation d’une équipe d’étudiants du master d’Économétrie de l’Université Hassan II de Casablanca, encadrée par les chercheurs et enseignants Mehdi Alioua, Jean-Noël Ferrié, Saadia Radi et Fouzi Mourji.
L’étude pointe bien des faits, parmi lesquels le niveau d’éducation élevé des migrants, ou le passage d’un certain nombre d’entre eux (30% environ) par une école coranique. L’étude révèle également que le revenu des sondés est généralement inférieur ou égal au SMIG marocain qui est de 2413 dirhams par mois. « Les migrants se trouvent ainsi placés dans les franges défavorisées de la population et donc, souvent, en porte-à-faux par rapport à leur niveau d’étude » remarquent les auteurs de l’étude.
Laquelle étude cherche aussi à comprendre comment les migrants viennent au Maroc, au prix d’un voyage souvent coûteux – entre 4 000 et 12 000 dirhams – la plupart du temps à travers des épargnes ou par des emprunts.
Plus de détails dans les infographies ci-dessous.
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