200. C’est le nombre d’établissements scolaires fermés par le ministère de l’Éducation nationale depuis 2008, selon un communiqué publié le 6 octobre par l’Union des étudiants et des élèves pour le changement du système éducatif. Selon l’Union, cette vague de fermetures ne concerne pas une région précise mais l’ensemble du territoire national. Ainsi, « des établissements à Tanger, Oujda, Taza, Rabat, Safi et Khouribga » ont été « transformés en parkings » ou « transférés à des acteurs de droit privé».
Le chiffre de 200 établissements fermés a été confirmé par le ministère de l’Éducation nationale, qui avance des raisons démographiques. « À Casablanca par exemple, la baisse des effectifs scolaires dans des quartiers comme Maârif ou 2-Mars a contraint le ministère à déplacer des élèves » explique une source au sein du ministère de l’Éducation nationale. Autre explication à ces fermetures, l’état de délabrement de certaines écoles, qui constitue « un danger pour la sécurité des élèves et du corps enseignant » affirme notre source.
Dans le milieu rural, les écoles fermées « n’étaient pas reliées au réseau électrique. Les élèves ont donc été transférées [disposant d’internat, NDLR] » nous précise notre source au département de Rachid Belmokhtar. Des déplacements qui ne provoquent pas de surcharge des classes selon le ministère de l’Éducation nationale, qui déplore néanmoins « le manque d’enseignants » dans ces zones.
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